28 sept. 2016 - La Reine Marguerite d'Autriche à cheval —Velasquez_ Wikipédia Marguerite-Thérèse avait 12 ans et Léopold 23, ce qui était courant dans les milieux curiaux de l'époque. Le 20 octobre, le nouveau cortège, parti de Roveredo, entra en territoire Autrichien. Finalement, les noces furent célébrées par procuration le jour de Pâques, le 25 avril 1666 à la cour de Madrid. La dernière modification de cette page a été faite le 21 décembre 2020 à 01:25. Vouée aux veuvages prématurés, Marguerite d’Autriche n’est pas du genre à cloitrer dans les larmes. Moments importants de la vie de Marie Marguerite d'Autriche : [25 decembre 1584 / 3 octobre 1611] [Biographie] Marie Marguerite d'Autriche, future reine d'Espagne. Marguerite d'Autriche (1584-1611), archiduchesse d'Autriche puis reine d'Espagne, de Portugal, de Sicile et de Naples et duchesse de Bourgogne et de Milan, était la fille de l'archiduc Charles II d'Autriche-Styrie (donc petite-fille de l'empereur Ferdinand Ier) et de Marie-Anne de Bavière. Dans sa série de gravures d'après Vélasquez, Francisco de Goya a effectué une copie de La Reine Marguerite d'Autriche à cheval intitulée Marguerite d'Autriche. Ferdinand, dit le Cardinal-Infant (1609-1641), Marie-Thérèse de Habsbourg-Lorraine-Teschen, Hermine Marie Amélie de Habsbourg-Lorraine, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Marguerite_d%27Autriche-Styrie&oldid=175855603, Article contenant un appel à traduction en espagnol, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Article contenant un appel à traduction en allemand, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Marie-Henriette, princesse de Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, Gertrude, comtesse de Waldburg-Zeil-Trauchburg, Marie-Antoinette, baronne de Proff in Irnich, Josepha, comtesse Clemens de Waldstein-Wartenberg, Alberta, baronne Alexander de Kottwitz-Erdödy, Maria Inmakulata, comtesse Reinhart de Hoensbroech, Marie-Christine, Mme Raymond van der Meide, Maria del Pilar, Edle Vollrad-Joachim von Poschinger, Marie-Béatrice, comtesse Riprand d'Arco-Zinneberg, Maria Constanza, princesse d'Auersperg-Trautson, Isabelle, comtesse Andrea Czarnocki-Lucheschi, Marie-Christine, comtesse Rodolphe de Limburg-Stirum. La dernière modification de cette page a été faite le 23 octobre 2020 à 21:52. Le mariage de l'infante et de son cousin doublement germain fut célébré en 1660 (avec dispense papale). On ignorait alors les dangers d'unions consanguines répétées dont les conséquences seront l'extinction des Habsbourg d'Espagne. Le fait que Philippe IV n’ait pas mentionné son engagement à Marguerite-Thérèse l’obligeait à déployer les plus fines stratégies diplomatiques pour faire venir au plus vite l’infante à Vienne. La guerre contre la France, qui avait commencé en 1635, prit fin en 1659 avec le Traité des Pyrénées qui accordait au roi Louis XIV de France la main de l'infante Marie-Thérèse. Promise au chef de la branche Autrichienne, l’empereur Léopold Ier du Saint-Empire, ces portraits de Marguerite-Thérèse d'Autriche sont réalisés à deux ou trois ans d'intervalle et étaient régulièrement envoyés à Vienne par la cour d'Espagne accompagnés de lettres dans lesquelles l'émissaire impérial décrit la bonne conduite et la personnalité de l'enfant[1]. Ceci fait partie de l'article Wikipédia utilisé sous licence CC-BY-SA. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jean Hey, Marguerite d'Autriche, petite reine de France 1490-91, Metropolitan Museum of Art, New York Vierge Marie Enluminure Beaux Arts Autriche Marguerite British Library Xvie Siècle Enseignants Gérard Horenbout, Heures Sforza, Visitation, BL Add. Cependant, cinq jours à peine après la mort de Philippe Prosper naquit le futur Charles II, ce qui rendait à nouveau un héritier masculin à la monarchie espagnole. Léopold pensait qu’une fois Marie-Anne au pouvoir, son mariage avec l’infante s’en verrait accéléré mais il n’en fut pas ainsi. Elle et ses frères et sœurs ont une vie roturière, elle avait l'habitude de se lever de bonne heure, entendait la messe et allait prier. Le Traité de paix stipulait que l'infante apportait en dot ses droits successoraux au trône d'Espagne et à son Empire (Amériques, Italie, Pays-Bas) en attendant que la dot fut versée. Le lien de parenté qui unissait les deux futurs époux n'était pas non plus un obstacle sinon canonique mais une dispense était souvent délivrée par le pape. L'infant Balthasar Carlos, héritier du trône et l'infante Marie-Thérèse. La France risquait de faire valoir ses droits, la reine Marie-Thérèse étant la fille première-née de Philippe IV : si sa sœur se mariait avec l’Empereur et que sa renonciation au trône d’Espagne, clause du Traité des Pyrénées, était annulée, la succession pouvait revenir aux héritiers de Louis XIV. Le testament de Philippe IV (rédigé en 1665) ne faisait aucune allusion à un hypothétique mariage entre Marguerite et Léopold Ier, ce qui confirme que le roi oubliait volontairement cette promesse nuptiale dans l’espoir qu’en cas de première nécessité sa fille hérite du trône. L’infante Marguerite-Thérèse était la candidate favorite du roi à la succession de la monarchie en cas de décès de Charles II. Alors qu’à Madrid, le roi Philippe IV gardait sa fille auprès de lui au cas où le problème dynastique viendrait à s’aggraver, à Vienne l’empereur Léopold Ier pressait le mariage avec Marguerite-Thérèse pour trois raisons : la nécessité d’un héritier ; assurer ses prétentions au trône d’Espagne en cas de décès de Charles II, puisque Louis XIV, son grand rival, s’était marié avec la fille aînée de Philippe IV, ce qui faisait de lui le concurrent principal pour la course à la succession ; et enfin raviver les relations entre les deux branches de la Maison d’Autriche qui s’étaient refroidies depuis le milieu du siècle. Elle épousera en 1685 l'électeur de Bavière, Maximilien-Emmanuel de Bavière à qui elle donnera trois fils dont Joseph-Ferdinand qui sera déclaré héritier du trône espagnol en 1698. Elle avait 14 frères et sœurs parmi lesquels Anne et Constance de Pologne (épouses successives du roi Sigismond III Vasa) et l'empereur Ferdinand II. Convoitée par l'ignoble et intrigant premier ministre Don Salluste (campé par Louis de Funès), la petite princesse, qui méprise ce fiancé vieux, hypocrite et ambitieux, lui tire en passant deux fois la langue. Victime des mariages consanguins dont elle était issue, déjà chétive de naissance, ses multiples grossesses l'affaiblirent et l’impératrice Marguerite mourut à Vienne le 12 mars 1673, à 21 ans, des suites de son quatrième accouchement. Marie Anne d'Autriche (1606 a 1646) était la fille du roi Philippe III d'Espagne et de son épouse Marguerite d'Autriche-Styrie, et donc la sœur de Philippe IV d'Espagne. La succession revenait aux héritiers de l’infante Marguerite-Thérèse, alors promise à l’empereur Léopold Ier, c’est-à-dire qu’était suivie la logique Habsbourg de fidélité à la famille et à la dynastie. En plus de son ambassadeur ordinaire, le comte de Pötting, Léopold envoya à Madrid le baron de Lisola comme ambassadeur extraordinaire pour négocier cette union, un renfort diplomatique auquel vint se rajouter le comte de Harrach comme agent temporaire en octobre 1665. Très vite l'impératrice donna quatre enfants à la couronne : Marguerite-Thérèse eut aussi une influence politique en incitant Léopold Ier à chasser les juifs de Vienne. Rompue aux intrigues de cours, cette princesse promise en mariage à Charles VIII qui la répudie pour épouser Anne de Bretagne - elle ne lui pardonnera jamais - a exercé plusieurs fonctions politiques. De son mariage avec Élisabeth de France, Philippe IV avait eu plusieurs enfants dont deux seulement avaient passé le cap de l'enfance. Elle signe, en 1529, avec Louise de Savoie, la Paix des Dames. Le 8 octobre, on fit étape à Roveredo, où le duc d’Alburquerque, au nom du roi et de la reine gouverneur présenta à l’impératrice le prince de Dietrichstein et le cardinal Harrach, évêque de Trente. Au cœur des tractations diplomatiques à l’orée de la Renaissance, le destin tourmenté de Marguerite d’Autriche imprègne le monastère dont elle lança la construction suite à la disparition de son troisième époux bien aimé. Autres formes du nom : Marguerite d'Autriche (archiduchesse, 1584-1611) (français) Margherita d'Austria (reine d'Espagne, 1584-1611) (italien) Margarita de Austria (reine d'Espagne, 1584-1611) (espagnol; castillan) ISNI : ISNI 0000 0003 8264 5656. Marguerite d'Autriche était la fille de Charles II d'Autriche-Styrie, archiduc d'Autriche intérieure de la maison des Habsbourg et de Marie-Anne de Bavière, arrière-arrière-petite-fille d'Isabelle Ire de Castille. La reine d'Espagne mourut en 1644 suivie par son fils en 1646. Marguerite d'Autriche-Styrie : Marguerite d'Autriche-Styrie, par Bartolomé González y Serrano, 1609, Madrid, Musée du Prado. Que la fiancée ait 30 ans de moins que lui et soit la fille de sa sœur n'entrait pas dans les calculs politiques de l'époque. De plus, les noces de l’infante et de l’empereur n’avaient jamais été une certitude, elles correspondaient simplement à la ligne habituelle d’action politique qui n’avait jamais été perçue par Madrid comme une obligation inéluctable ; de fait, Philippe IV avait même pensé à marier Marguerite à Charles II d'Angleterre, afin d’éviter qu’il épouse Catherine de Bragance, princesse de la dynastie rebelle de Bragance que le roi d’Espagne, en pleine guerre contre le Portugal, avait toujours refusé de considérer comme partie intégrante des maisons royales européennes. Sa dépouille repose dans la crypte des Capucins à Vienne. Le dauphin naquit l'année suivante; C'était un enfant robuste peut-être promis à régner sur la France et l'Espagne si son oncle et contemporain Charles d'Espagne mourait sans descendance. De son mariage avec Élisabeth de France, Philippe IV avait eu neuf enfants dont deux seulement avaient passé le cap de l'enfance. Les noces furent célébrées en 1649. Les descendants de sa sœur Anne d'Autriche et de sa fille Marie-Thérèse d'Autriche, étant par mariage membre de la dynastie française ennemie furent exclus en vertu de la renonciation au trône de l’infante Marie-Thérèse à son mariage avec Louis XIV, accord qui faisait partie intégrante du Traité des Pyrénées. Femme romaine. La nouvelle impératrice aimait beaucoup la musique. Titre MARIE-ANNE D'AUTRICHE, REINE D'ESPAGNE (1635-1696), DITE AUTREFOIS MARGUERITE D'AUTRICHE, REINE D'ESPAGNE Inscription inscription donnant l'identité du modèle (ancienne) Sujet représenté portrait (Marie-Anne d'Autriche, femme, en buste, de trois-quarts) Lieu de conservation Versailles ; musée national du château et des Trianons Madrid avança que, si les noces de l’empereur et de l’infante avaient été retardée, c’est qu’il fallait résoudre des problèmes plus urgents en ce début de régence, cependant, la raison de fond demeurait la succession, il fallait attendre prudemment que le petit roi montre des indices qui prouveraient qu’il était suffisamment solide pour survivre à l’enfance. Elle décède le 6 octobre 1644 en accouchant de son huitième enfant. Reine d'Espagne, épouse de Philippe III (1778, eau-forte). Parmi eux, seule sa plus jeune fille, la future Marie-Thérèse d'Autriche et femme de Louis XIV, parvint à l'âge adulte. Marguerite arrive à Namur où elle est accueillie par Marguerite d’York, qui la considère comme la petite-fille qu’elle n’a pas eu. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Nouveau!! Première femme de son oncle, l' empereur Léopold Ier. Divers évènements pouvaient survenir : la mort de la reine régente Marie-Anne d’Autriche, celle de Charles II, ou les deux ; la plus importante étant la seconde, qui priverait la monarchie de son héritier universel. Les cours européennes parleront sans savoir d'une mort criminelle mais spéculeront derechef sur la dévolution du trône Espagnol... Bien qu'elle soit morte assez jeune, l'infante est restée célèbre en raison des multiples portraits réalisés notamment par Diego Vélasquez. Marguerite d’Autriche (1584-1611) Archiduchesse d’Autriche-Reine consort d’Espagne, de Portugal, de Sicile et de Naples-Duchesse consort de Bourgogne et de Milan Fille de l’archiduc Charles II d’Autriche-Styrie et de Marie-Anne de Bavière. L'envoyé Impérial, le comte de Pötting, fut envoyé à la cour de Madrid au début de 1663, avec pour mission d’obtenir la main de l’Infante pour son maître Léopold Ier. Marguerite d'Autriche (1584-1611), archiduchesse d'Autriche puis reine d'Espagne, de Portugal et des Deux-Siciles, était la fille de l'archiduc Charles II d'Autriche-Styrie (donc petite-fille de l'empereur Ferdinand Ier) et de sa nièce Marie-Anne de Bavière. Malgré tout, la santé fragile du nourrisson fit rapidement craindre pour sa vie, et les principales cours européennes se tenaient prêtes à jouer leurs atouts dynastiques en cas d’une possible mort prématurée de l’héritier. Marguerite d'Autriche-Styrie. Pour contrecarrer cette éventualité et conserver toute sa puissance à la Maison des Habsbourg, l’infante fut très rapidement promise au chef de la branche autrichiens, l’empereur Léopold Ier du Saint-Empire, frère de sa mère Marie-Anne d’Autriche. La santé fragile de ses deux enfants survivants l'amena à inclure dans son testament des clauses envisageant avec précision les possibilités de successions. Marguerite d'Autriche était la fille de Charles II d'Autriche-Styrie, archiduc d'Autriche intérieure de la maison des Habsbourg et de Marie-Anne de Bavière, arrière-arrière-petite-fille d'Isabelle Ire de Castille. Anne d’Autriche (en Minerve) la reine Marie-Therese (la paix), par Simon Renard de Saint Andre (1664) En 1667, la guerre de Dévolution éclate entre la France et l’Espagne : en effet, Louis XIV revendique des territoires espagnols car la dot de Marie-Thérèse n’a pas été réglée.