Pour le philosophe Karl Marx, la pensée de chacun est déterminée par, Pour Sigmund Freud, la pensée est déterminée par. Pour comprendre cette conception, il faut en premier lieu insister sur le fait que Sartre pense que l'homme est un être indéterminé. C'est en apprenant à faire cette distinction qu'ils apprendront à être libres, indépendamment des circonstances extérieures. La liberté n'est alors qu'une illusion, car l'homme est en fait le jouet des dieux. Ainsi, dans Le Manuel, Épictète entend apprendre aux hommes à discerner ce qui dépend d'eux de ce sur quoi ils ne peuvent pas agir. Il n'a pas besoin de se référer à une instance extérieure à lui, il ne reçoit pas les règles de quelqu'un d'autre. Être libre, selon les stoïciens, reviendrait en fait à distinguer ce qui dépend de nous ou non. Il échappe aux relations nécessaires, aux enchaînements nécessaires de causes et deffets qui déterminent toutes choses dans l… Hors de la société civile, nous n'avons pour nous protéger que nos propres forces ; dans une société civile, nous avons celles de tous. On peut penser une autre forme de liberté, consciente des déterminismes et caractérisée par une recherche d'adhésion avec soi-même. En effet, dire que l'homme est libre, même si cette liberté s'exerce dans le cadre d'un État régi par des lois, signifie qu'il est tenu pour responsable de ses actes. Une liberté infinie annihilerait la liberté. Le libre arbitre est la capacité pour un individu de choisir ses actes sans y être contraint par aucune force extérieure. La liberté - le corrigé Modifié le 18/07/2018 | Publié le 28/04/2015 Pour réussir l’épreuve de philosophie au Bac S, vous devez connaître l’essentiel du chapitre sur la liberté. En effet, si l'homme est soumis au déterminisme, cela veut dire que ses actions ne sont que les effets de causes dont il est le plus souvent inconscient. Mais le déterminisme peut aussi être social ou psychologique. Le proverbe « la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » illustre bien ce problème : pour vivre en société, il faut poser un certain nombre de limites à l'exercice de la liberté. Pourtant, il est difficile de définir précisément cette liberté. C'est ce que souligne le philosophe Baruch Spinoza dans l'Éthique. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est. Henri Bergson estime que la liberté est affaire de création, ce n'est pas un choix entre des éléments existants. En résumé, ce n'est que dans l'état civil que la liberté peut s'exercer, car son usage est réglé, contrairement à l'état de nature, c'est-à-dire l'état pré-social, où chacun, étant libre de faire ce qu'il veut, est en même temps en perpétuel danger de mort violente. C'est en apprenant à faire cette distinction qu'ils apprendront à être libres, indépendamment des circonstances extérieures. […] Si donc on écarte du pacte social ce qui n'est pas de son essence, on trouvera qu'il se réduit aux termes suivants : chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale ; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout. Définir la liberté comme possibilité de réaliser un acte gratuit pose d'abord un problème moral : quelle valeur accorder à une liberté qui, pour s'éprouver, transgresse toute forme de règle ? L'être humain libre est celui qui dispose de lui-même à sa guise. Besoin de plus de renseignements sur l'abonnement ou les contenus ? C'est pourquoi l'existence est première par rapport à l'essence, c'est-à-dire à la nature de l'homme, qui n'est que le résultat de ce qu'il fait de sa vie. L'autonomie peut se comprendre à deux niveaux : Au niveau moral, l'autonomie signifie que l'homme peut par lui-même saisir ce qu'il doit faire : il lui suffit de faire usage de sa raison pour comprendre ce qu'il doit faire. Préparez vous pour l' epreuve de Philosophie du Bac Hôtellerie 2009 avec l' annale : Loi et liberté qui vous permettra de vous entrainer pour le jour de votre examen Ainsi, être libre signifie ne pas être soumis à une volonté autre, ni à une contrainte extérieure. Pourtant, il est difficile de définir précisément cette liberté. II-LA LIBERTE, LA RESPONSABILITE Comment être responsable de sa liberté? Mais la liberté peut également se définir comme faculté morale, psychologique et métaphysique, c'est-à-dire faculté subjective, intérieure à l'âme ou à l'esprit, qui permet à tout être humain d'agir ou de penser par lui-même quelles que soient ses conditions d'existence, notamment sociales, juridiques et politiques. Mais ce terme est péjoratif : il comporte l'idée d'une décadence du point de vue moral. GF Flammarion (2011). C'est le cas par exemple de l'esclavage. Ces deux réalités vont ensemble et ne s’opposent pas. Non mais gratuit, un acte qui n'est motivé par rien. Ce qui définit l'homme, c'est d'abord le fait d'exister. On peut d'abord souligner une évidence de la liberté : chacun fait l'expérience de sa propre liberté. Alors que l'oracle a prédit à Œdipe qu'il tuerait son père et épouserait sa mère, celui-ci met tout en œuvre pour échapper à son destin. La liberté est un sentiment (ou une sensation), une valeur et, si ce sentiment est juste ou cette valeur atteinte, un état. On peut se demander jusqu'à quel point on en est responsable. Hors de la société civile, personne n'est assuré de jouir des fruits de son industrie ; dans une société civile, tous le sont. Ainsi, le déterminisme, s'il restreint la liberté, ne s'y oppose donc pas nécessairement : il lui donne un cadre, par exemple les lois de la nature, et des limites. Une liberté infinie annihilerait la liberté. Pour Spinoza, l'être humain n'est pas libre, car il n'a pas conscience des causes qui le déterminent : s'il en prend conscience, il acquiert alors une forme de liberté. En philosophie, deux positions philosophiques rejettent l'idée de liberté humaine : le déterminisme et le fatalisme. Pour Descartes, il existe même une « liberté d'indifférence » : c'est lorsque l'être humain n'écoute même pas son entendement, lorsque son action n'est motivée par aucune raison réfléchie. La seule forme légitime de l'obéissance à la loi est donc que chaque citoyen en soit en partie l'auteur. Épictète, par ces conseils, entend apprendre aux hommes à discerner ce qui dépend d'eux de ce sur quoi ils ne peuvent pas agir. Cette idée de la responsabilité, Sartre l'exprime en disant que l'homme est « condamné à être libre ». Dans des sociétés qui priveraient l'être humain de sa liberté, l'être humain peut toujours exercer son indépendance ou son autonomie. Parce que l'être humain est libre de choisir et d'agir, il est responsable. La liberté politique, c'est avoir des droits. Une esquisse, de Claude Romano, vient de paraître aux éditions Hermann (100 p., 14 €). Ainsi comprise, la liberté est donc cette capacité à exprimer dans un acte toute notre personnalité, c'est-à-dire ce que nous sommes le plus profondément. Pour Bergson, être libre n'est pas choisir, mais transformer ce qui est. Jean-Paul Sartre est celui qui défend la conception de la responsabilité la plus radicale. 1 2 Suivante › Dernière » Dire non, cela suffit-il à être libre ? Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. La liberté est donc essentielle pour fonder la responsabilité morale et pénale. « Hors de l'état civil, chacun jouit sans doute d'une liberté entière, mais stérile ; car, s'il a la liberté de faire tout ce qu'il lui plaît, il est en revanche, puisque les autres ont la même liberté, exposé à subir tout ce qu'il leur plaît. C'est en apprenant à faire cette distinction qu'ils apprendront à être libres, indépendamment des circonstances extérieures. Non mais gratuit, un acte qui n'est motivé par rien. Dans certaines sociétés ou certaines conditions, certains êtres humains sont soumis aux conditions extérieures. Même si l'action humaine s'inscrit dans le cadre des lois de la nature, il est possible de distinguer un aspect de l'action humaine qui sort l'homme de cette condition : l'usage de sa raison. Le personnage de Lafcadio dans Les Caves du Vatican commet un meurtre sans motivation connue de lui, pour se prouver qu'il en est capable : on peut montrer qu'il ignore le motif qui le pousse à agir, c'est une volonté d'agir sans motif. Hors de la société civile, tout homme peut être dépouillé et tué par n'importe quel autre. La liberté selon Spinoza Cette citation est une critique de la notion ordinaire de liberté : c’est parce que les hommes ignorent ce qui les détermine qu’ils s’imaginent capables de commencer des actions ou des pensées à partir de rien. Pour Emmanuel Kant, l'homme trouve en lui une idée immédiate de la loi morale grâce à un certain usage de sa raison. Dans la mesure où l'homme vit en société, il importe de se poser la question de l'exercice de sa liberté au milieu de ses semblables. La conception commune de la liberté selon laquelle l'homme est libre de faire ce qu'il veut est erronée. Ainsi, pour Descartes, c'est l'exercice de la volonté qui constitue le libre arbitre de l'être humain. Le proverbe "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" illustre bien ce problème : pour vivre en société, il faut poser un certain nombre de limites à l'exercice de la liberté. ». Dès lors, la liberté morale correspondrait à la liberté individuelle, c’est-à-dire la liberté de chacun en tant qu’il détermine son comportement de façon purement libre, rationnelle et inconditionnée, en ne suivant que ses volontés et les valeurs auxquelles il adhère. On peut d'abord souligner une évidence de la liberté : chacun fait l'expérience de sa propre liberté. La sécurité est la condition de la liberté : comment être libre si l'on ne peut pas sortir de chez soi sans risquer sa vie ? Les hommes se croient libres pour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sont déterminés. C'est la liberté de conscience. », Essai sur les données immédiates de la conscience. L'existentialisme de Jean-Paul Sartre est probablement la philosophie qui défend la conception de la responsabilité la plus radicale. Il va même plus loin, estimant qu'en transformant ainsi le réel, l'être humain se transforme lui-même. On parle ainsi du « grand livre » du destin. […] Si donc on écarte du pacte social ce qui n'est pas de son essence, on trouvera qu'il se réduit aux termes suivants : chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale ; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout. Pour eux, même si le monde est régi par une stricte nécessité, l'homme est libre des représentations qu'il se fait du monde et des jugements qu'il porte sur lui. Il n'a pas besoin de se référer à une instance extérieure à lui, il ne reçoit pas les règles de quelqu'un d'autre. Pour Hobbes, la liberté est donc l'absence d'obstacle à la réalisation de ce que la force et l'intelligence d'un individu peuvent réaliser. Dans Les Caves du Vatican de Gide, le personnage principal, Lafcadio, décide pour prouver sa liberté de tuer sans motif un vieillard qu'il rencontre dans un train. C'est en trouvant en lui le principe de son action que l'homme peut être libre : en agissant selon la loi morale que lui dicte sa raison, il s'arrache ainsi à ses penchants naturels et affirme sa liberté. Car liberté et égalité doivent se concilier, alors que la liberté … La liberté serait donc l'expression du libre arbitre, s'incarnant dans des choix dont le plus emblématique serait l'acte libre, c'est-à-dire l'expression de notre personnalité. Si l'on considère que la liberté est la possibilité d'agir selon la loi, c'est parce que les lois sont en fait la condition de la liberté collective. Concevoir la liberté humaine comme absolue, cest en faire lessence même de lhomme. Si l’on doit établir un lien entre la liberté et le bonheur, il faudrait affirmer d’emblée que l’homme ne peut pas être heureux s’il n’est pas libre. La liberté humaine est totale et inaliénable, mais elle comprend des conséquences inévitables, à commencer par la responsabilité. L'homme décide seul de ses actions, avec son propre entendement. Pour reprendre l'exemple du personnage de Lafcadio dans Les Caves du Vatican (Lafcadio commet un meurtre sans motivation connue de lui, pour se prouver qu'il en est capable) on peut montrer qu'il ignore le motif qui le pousse à agir : la volonté d'agir sans motif. Le Livre de Poche (1993). Jean-Jacques Rousseau a pensé les termes de cette liberté rendue possible par les lois, grâce au concept de volonté générale. Par ailleurs, dans de nombreux cas, l'homme se croit libre alors qu'il est déterminé par des causes qu'il ignore : la liberté peut-elle être illusoire ? GF Flammarion (2010). Il n'y a donc pas d'autre nature humaine que le fait d'exister et de pouvoir librement choisir sa vie. Hobbes défend cette idée que les lois rendent possible l'exercice de la liberté. Pour être heureux, ils préconisent d'ailleurs de modifier ses désirs plutôt que le monde extérieur. Si l'on considère que la liberté est la possibilité d'agir selon la loi, c'est parce que les lois sont en fait la condition de la liberté collective. On peut toutefois se demander comment un homme qui n'est pas libre dans la société peut exercer sa liberté. L'homme libre, c'est celui qui dispose de sa personne et de ses biens. La liberté ne s’oppose plus au déterminisme tragique, car la liberté se fait elle-même déterminisme. Le niveau métaphysique : c'est la liberté comme exercice de la volonté et capacité d'être auteur de ses choix. Ce qui définit l'homme, c'est d'abord le fait d'exister. Le problème de la liberté surgit naturellement lorsque la raison humaine cherche à unifier les différents éléments de sa représentation du monde. L'existentialisme de Jean-Paul Sartre est probablement la philosophie qui défend la conception de la responsabilité la plus radicale. L'histoire d'Œdipe, dans la tragédie de Sophocle, illustre bien le fatalisme. Si l'eau est chauffée à 99,98 °C, elle entre en ébullition. Thomas Hobbes défend cette idée que les lois rendent possible l'exercice de la liberté. Félix Alcan. Un individu fait un plus grand usage de sa liberté lorsqu'il choisit de faire une action bonne, comme aider une personne âgée à traverser la rue, que lorsqu'il choisit de faire quelque chose au hasard, comme tourner à droite plutôt qu'à gauche au cours d'une promenade. Pourtant, cette opinion ne semble pas tenable. Hors de la société civile, personne n'est assuré de jouir des fruits de son industrie ; dans une société civile, tous le sont. Au niveau moral, l'autonomie consiste à respecter la loi morale. On parle alors de libre arbitre. En effet, une fois l'existence des déterminismes mise en évidence, il n'est plus possible pour l'homme de penser que la liberté consiste à faire ce que l'on veut. L'homme aurait ainsi une entière liberté de penser et de vouloir. Flux pour Articles Commentaires « Liberté et obligation. Une première façon de définir la liberté positivement pourrait être de montrer que l'homme a la possibilité d'agir juste parce qu'il le décide. On pense souvent à la liberté comme liberté politique (pouvoir, agir, circuler, s'exprimer librement, c'est-à-dire avoir des droits). Pourquoi Athènes, cité de la libre parole et de la démocratie, a-t-elle mis à mort le "père" de la philosophie ? Mais, une fois la société civile constituée, chaque citoyen ne conserve qu'autant de liberté qu'il lui en faut pour vivre bien et vivre en paix, de même les autres perdent de leur liberté juste ce qu'il faut pour qu'ils ne soient plus à redouter. La liberté est une notion très vaste qui comporte plusieurs dimensions (intérieure et extérieure ; psychologique, politique, morale ou sociale) qui se recoupent plus ou moins bien. Cette forme de liberté est supérieure à la liberté naturelle, c'est-à-dire la possibilité de faire tout ce que l'on veut, car elle trouve son origine dans la raison et renforce l'autonomie morale, la responsabilité de l'individu, plutôt que son désir. De plus, la loi assure la sécurité aux hommes car elle limite la liberté de tous : c'est le but du contrat social. Il s'agit alors de la liberté de faire, et l'homme libre s'oppose au prisonnier ou à l'esclave. Des philosophes comme saint Augustin ou Descartes estiment que l'être humain est doué d'un libre arbitre, il a le pouvoir de décider seul de ses actions : rien ne peut contraindre cette volonté. Déterminisme Le déterminisme est une conception selon laquelle tout arrive en vertu d'une chaîne de causes et d'effets, les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets. Gallimard, Gérard Mairet (2000). Ainsi, se soumettre à la loi d'un pays est en même temps se soumettre à la loi que l'on s'est donnée. En effet, l'être humain peut se donner sa propre loi et la respecter : cette forme de liberté s'appelle l'autonomie. C'est pourquoi l'homme est responsable de chacun de ses actes. Nous sommes seuls, sans excuses. Pour eux, même si le monde est régi par une stricte nécessité, l'homme est libre des représentations qu'il se fait du monde et des jugements qu'il porte sur lui. Autrement dit, la liberté correspond au fait de ne pas être empêché de faire une chose que l'on a le pouvoir de faire. Ainsi, les conventions non règlementées, ou encore les signes de respect ou de politesse ne relèvent pas de la loi. Par contre l'homme peut s'efforcer, en fonction de son désir, d'être toujours plus indépendant, de manière à moins subir les causes extérieures. 19 Nov 2008 par Simone MANON On définit communément la liberté de manière négative. La liberté reposerait alors sur l'idée de ne pas être empêché de faire quelque chose, de ne pas être entravé dans sa liberté de mouvement, dans la réalisation d'une action. Fondements de la métaphysique des mœurs, (Grundlegung zur Metaphysik der Sitten), trad. Les lois sont la condition nécessaire à la vie en société, et la liberté de l'homme se trouve renforcée par le cadre fixé par les lois. Si l'on peut ainsi prouver sa liberté, on peut néanmoins s'interroger sur la valeur d'une telle forme de liberté. Pour la science, le déterminisme repose sur l'affirmation que tous les phénomènes naturels sont régis par des lois "nécessaires", au sens où elles traduisent l'ensemble des contraintes naturelles. S'agit-il d'un pur exercice du choix, ou bien de choix réalisés en connaissance de cause ? Un grand problème philosophique est de savoir si la liberté de lhomme est absolue ou bien alors seulement relative. La liberté authentique perd son sens et la raison s’incline à l’émotion ! Le plus souvent, le déterminisme désigne ainsi la causalité naturelle, bien résumée par l'adage « les chiens ne font pas des chats ». Contrairement aux animaux dont le comportement semble entièrement dicté par l'instinct, l'homme pourrait agir sans que rien ne l'y pousse. Un rappel de cours de Philo sur la question : La liberté consiste-t-elle à faire ce qu'il nous plait ? Pour Sartre, l'homme est responsable de chacun de ses actes. « Si tu crois soumis à ta volonté ce qui est, par nature, esclave d'autrui, si tu crois que dépende de toi ce qui dépend d'un autre, tu te sentiras entravé, tu gémiras, tu auras l'âme inquiète, tu t'en prendras aux dieux et aux hommes. La liberté signifiée par la puissance d’agir propose véritablement un idéal social et unificateur. Néanmoins, pour acquérir une liberté effective, l'homme doit comprendre ce qui détermine un sujet à agir. Au niveau moral, l'autonomie consiste à respecter la loi morale. Cette idée de la responsabilité, Sartre l'exprime en disant que l'homme est "condamné à être libre". On le voit, c'est en trouvant en lui le principe de son action que l'homme peut être libre : en agissant selon la loi morale que lui dicte sa raison, il s'arrache ainsi à ses penchants naturels et affirme sa liberté.