Tout ça pour un bénéfice de 86n6 millions d’euros, selon les chiffres 2012. Ce n’est plus le Mario Sarcinelli et Paolo Baffi respectivement sous-directeur et gouverneur de la Banca d’Italia, s’étant opposés à la manœuvre furent poursuivis et arrêtés pour ’abus professionnels’, après une campagne de diffamation menée par Licio Gelli Le juge qui instruit le cas est Antonio Alibrandi, père de Alessandro, un terroriste néo-fasciste abattu par la police en 1981, et lui-même plusieurs fois cité lors de procès de terrorisme. Le patrimoine mobilier du Saint-Siège est géré par l’APSA Son patrimoine immobilier, bien que lui aussi couvert par le secret, étant matériel est plus facile à déterminer. par les diocèses) atteint 43 millions d’euros, Malade du coeur, une maladie diplomatique qui l’aidait souvent à ne pas se présenter devant la justice, il démontra jusqu’à la fin une grande vigueur dans la gestion de son empire fait d’industries, de banques, de sociétés d’assurances, de journaux, et de trafics variés. Mussolini souhaitant Il contrôle maintenant 140 sociétés. Témoin d’une tradition séculaire, de Denier fut remis à l’honneur après 1870 et connaît actuellement une tendance notable à la baisse : les intérêts conservateurs du Saint Siège et sa participation dans des opérations économiques peu ’chrétiennes’ ont largement contribué à lui faire perdre de sa crédibilité. On y apprend que l'IOR a quadruplé son bénéfice net en 2012. Le plan de Sindona portait-sur 156 millions de dollars. La tendance est à l’élimination de certains titres (pharmacie, armement, cinéma) jugés ’indécents’, de la participation dans les sociétés immobilières, et à la concentration sur les ’utilités’ (produits chimiques, assurances, banques, etc). Il s’occupe encore de terrorisme néo-fasciste (et l’on ne peut ici éviter de signaler la ’coïncidence’ entre l’évasion de Licio Gelli de la prison de Lausanne, en août 1983, et l’attentat manqué au rapide Milan-Palerme, à quelques kilomètres de l’endroit où advint la tragédie de l’Italicus - ces deux derniers faits ayant été revendiqués, à neuf ans d’interval, par Ordine Nero une formation d’extrême-droite dont se servaient Gelli et Ortolani). Un inévitable cercle vicieux, tandis que le Denier continue à être présenté comme l’unique ressource du pape, laquelle s’élevait, en 1978, à 4 ou 5 millions de dollars (ces chiffres sont certainement manipulés : nous avons déjà vu, en parlant du bilan du Vatican, qu’ils ne font que couvrir dollar par dollar les déficits annoncés et les comptes demeurent ainsi toujours miraculeusement en équilibre). Pourtant, si le problème existe, il n’est pas de savoir si le Vatican agit ou non comme n’importe quelle entreprise en quête de profits mais bien que, malgré les nombreuses révélations et mises en accusation, il continue obstinément de prétendre ne pas le faire. Reste à savoir quand cette filiale sera effectivement créée. L’affaire fut un désastre, et la Sofina réussit, après recours, à récupérer une partie de sa mise. Ces deux derniers étant inscrits sur la liste des ’papables’ Leo Josef Suenens fait cardinal peu auparavant sur intervention de la famille royale belge, renoncera en 1979 à l’archevêché de MalinesBruxelles pour entrer dans la curie et résider à Rome. A ceci, il faut rajouter 2 tonnes d’or ! d’euros. Le Vatican, afin de mieux monopoliser l’expansion urbaine, s’assura encore le contrôle des services publiques : tramways, eau, gaz, électricité. Tout cela coûte à qui ne sait s’adapter. Reste le pape lui-même : François est une formidable machine à cash. Massimo Spada prudemment, délègue sa signature au prélat Sergio Guerri responsable de l’APSA, Malgré un premier paiement, l’accord est bientôt conteste : par Giovoanni Benelli d’abord, le substitut du Secrétaire d’Etat et par Giuseppe Caprio successeur de Guerri (passé au Governatorato à la tête de l’Apsa. On peut affirmer que le Saint-Siège, à travers les siècles et par un lent et silencieux travail de thésaurisation a su accumuler richesses dont l’existence exige une gestion adéquate. Il a commencé lorsque le saint siège a été privé des Etats Pontificaux par les italiens en 1870. Conseil général du Maine et Loire (497, En 2004, il employait 1560 personnes L’accord, étant donné qu’il est ’régi par la loi italienne’, pourrait aussi sonner le glas des privilèges du Vatican en matière financière, l’empêchant de jouer sur le conflit de compétence entre droit italien et droit canon. achats de terrains autour du Vatican. Ce qui ne l’empêcha pas de devenir, en 1984, Conseiller en Cassation. Plusieurs centaines de millions d’euros non déclarés qui dormaient dans les caisses des différents ministères ont été découverts au Vatican , a révélé vendredi le cardinal australien George Pell. Et puis Philippe de Weck, dont la banque UBS a pour conseiller un certain Sanchez Bella, a auparavant été en affaires avec Sindona et Pesenti et est membre d’une commission d’experts désignée par le pape pour réformer le règlement du IOR.Enfin, pour les transferts de fonds, intervient l’Ultrafin une société financière du groupe Calvi, et la Banco Occidental de Madrid, proche du IOR et de l’Opus Dei. Or cette fortune s'accompagne de nombreux scandales financiers impliquant les personnages les plus hauts placés au Vatican. De plus, l’Etat italien a, en 1968, réintroduit par surprise l’impôt sur les dividendes du portefeuille de titres possédé par e Saint-Siège (son exemption était un de ces privilèges acquis sous le fascisme). L'IOR est à tort considérée comme la banque centrale du Vatican alors que ce rôle revient en fait à l'Administration du patrimoine du siège apostolique (APSA) et l'Autorité d'information financière. L’argent placé semble avoir été longtemps Banque du Vatican : scandales en série Le Monde.fr avec AFP | 24.05.2012 à 22h04 " Mis à jour le 24.05.2012 à 22h04 L'Institut pour les œuvres de religion (IOR) Ou, comme le disait Sanchez Bella : ’Le monde se fait grâce à ces trois ou quatre mille individus qui forment l’élite intellectuelle internationale, mais qui ne parlent pas toujours de politique. On affirme souvent que le Saint-Siège dispose d’une immense Derrière une bonne partie des entreprises financières du "trio GOC" plane l’ombre discrète, mais persistante, d’un autre grand argentier catholique : Carlo Pesenti Mais les profits tirés de ces activités semblaient trop bas à Pacelli qui voulait mettre directement la main sur les richesses du pays. L’un des intermédiaires de l’affaire est Alberto Ferrari, membre de la loge maçonnique P2 et président, entre autres, d’une société financière qui atteindra la ’notoriété’ en 1978 pour avoir servi de canal à la disparition de 17 millions de dollars, pot-de-vin officiel de l’Italie dans la conclusion d’un contrat pétrolier avec l’Arabie Saoudite. Le terrain est prêt pour une escroquerie de plus grande envergure cette fois-ci aux dépends de l’Etat français, et connue sous le nom d’ ’affaire des avions renifleurs’ : près de 100 millions de FF pompés, entre 1975 et 1979, par Villegas et Aldo Bonassoli autre ’inventeur’ italien. Il finança donc une campagne de presse destinée à ’provoquer l’événement’ et à raidir le gouvernement italien dans son opposition à l’empire ottoman. 6 . Mais, réfugié au Brésil où ses protections lui avaient offert une nouvelle virginité, son arrestation à San Paolo en 1983 (un mois après l’évasion de Gelli) était à considérer comme nulle et non avenue. L’italie commence à être trop petite pour les appétits de Michele Sindona Il se transfert aux USA où, toujours secondé par Marcin il achète la Franklin National Bank pour la somme de 40 millions de dollars. Les faillites se suivent et se ressemblent (en un an, 229 des 407 chantiers de construction seront abandonnés). Cet instrument sera le IOR à la direction duquel Marcinkus parvint sans encombre. En théorie, seuls les prélats, prêtres, religieux ou laïcs salariés du Vatican peuvent en être client. Celui qui ne l’a pas.’ Et il a cyniquement raison en Italie, qui a le pouvoir ne l’exerce pas et donc, selon l’inverse de la loi de la démocratie, ne s’use pas. - recensées comme telles, mais sont enregistrées auprès du cadastre de l’Etat italien sous les dénominations les plus diverses comme : chapitres, confraternités, archiconfraternités, congrégations, vicariats, provinces ecclésiastiques, diocèse, archidiocèse, basiliques, archibasiliques, secrétariats, hospices, athénées, collèges, instituts, procures, cures, fondations, sociétés, oeuvres pieuses, missions, personnes morales gérées par des congrégations, maisons d’exercices spirituels, conservatoires, séminaires, comités, etc. Il est par exemple La déconfiture de la banque a éclaboussé aussi bien l’Etat italien que celui du Vatican et une partie de l’establishment italien lié à la la Loge P2. A sa place, entreront en fonction trois cents Instituts diocésains pour le soutien du clergé, dirigés par un Institut central, et chargés de réunir les anciens ’bénéfices’, de les rentabiliser, et d’en distribuer le fruit. Mais les pratiques économiques sont souvent peu morales : et alors, afin de sauvegarder sa réputation, le Saint-Siège se voit poussé à ne révéler qu’une partie des opérations qu’il lance et à faire disparaître les autres dans ce qu’il est convenu d’appeler les ’finances secrètes’. Cet argent servit aux réparations ou constructions de bâtiments à Rome, dons aux missions, achats de terrains autour du Vatican. relativement faible. Enfin, bien des responsables italiens (hommes politiques, hauts fonctionnaires et magistrats) se trouvent compromis dans le scandale en raison de leur appartenance à la Loge P2, dont Roberto Calvi était précisément un membre éminent. Ce sont des fonctionnaires des Finances (comme le général Giudice), des hommes d’affaires ex-collègues des premiers, et des prêtres (Simeone Duca, ancien collaborateur de la Congrégation Propaganda Fide et de monseigneur Paul Marcinkus, puissant prélat romain aux solides relations mondaines, et rendu celèbre pour avoir versé comme caution à sa liberté un milliard de Lires ; Francesco Quaglia, curé de Cesano (Novara), doté de moyens financiers que ne justifie pas sa modeste condition de prêtre de campagne) passés aux affaires et assurant la bienveillance de politiciens en majorité démocrateschrétiens (où l’on rencontre Sereno Freati secrétaire d’Aldo Moro et récipiendaire d’une ’mensualité’ des trafiquants destinée à financer le parti de son patron - tandis que Giulio Andreotti, alors ministre de la Défense, signa la nomination du général Giudice). L’argent placé semble avoir été longtemps « sagement géré ». L’Osservatore Romano et la télévision CTV. Et pourtant, le IOR est un des instituts financiers réputés les plus solides et solvables. L’Etat italien a été accusé de ne pas avoir exercé efficacement son rôle de surveillance et de tutelle sur la plus grande banque privée de la Péninsule. Libye: Banque centrale de Libye (Leur plus récente conquête après avoir liquidé Kadhafi) ... La Couronne britannique a fait don de la société au Vatican, qui a donné les droits d’exploitation à la Couronne. Les un système de déduction fiscale (2.000.000 de Lires par an) semblable à celui en vigueur aux Etats Unis et en Allemagne fédérale, assorti de l’attribution de 0.8 % de l’impôt sur les revenus des personnes physiques, permettra à chaque contribuable qui en fait la demande d’attribuer une part de ses revenus à l’Eglise Tandis que les chapelains, les deux cent mille enseignants de religion, et le patrimoine culturel demeurent à charge de l’Etat. annexés par l’Italie en 1870 contre recettes pour 202,6 millions d’euros de dépenses. bâtiments pontificaux sont trompeurs ! Sans compter que les nécessités de l’autofinancenient induirent de la part du clergé un discours beaucoup plus persuasif, un appel constant à la responsabilité des fidèles, et donc une plus grande rigidité dans leur encadrement. Le fait est qu’en 1965-67, ces choses commençaient à se savoir et que le Vatican, contrôlant la Banca Unione avec les Feltrinelli n’avait aucune envie de se trouver mêlé, de près ou de loin, aux aventures du fils prodigue - mais n’avait pas non plus intérêt à se débarasser de sa part dans la Banca Unione Ne restait alors qu’à "débarquer" les Feltrinelli ce que Sindona, en rachetant les actions de la famille, réalisa en douceur en 1968. Lors de son passage à la vice-présidence de la banque, Carlo De Benedetti avait immédiatement émis des doutes sur la comptabilité de l’établissement. cas depuis longtemps... © Catholique.org 2004 - 2020 - Tous droits réservés. Ce qui lui permettra, plus tard, de contrôler le prix du pain à Rome. Marcinkus n’en a pas pour autant perdu la raison l’accord final prévoit aussi le recouvrement d’un tiers des crédits contractés en Amérique du Sud par deux banques étroitement liées au Vatican. Dans le mouvement, intervint aussi la banque Rothschild de Zurich. Et ce sur la foi d’expertises qui lui sont, comme par hasard, toujours favorables. Sans l’intervention d’un consortium de banques privées et publiques, le Banco Ambrosiano aurait laissé sur le carreau des milliers de créanciers. La confession doit bien rester secrète ! Leur mandat d’arrêt devait être révoqué en janvier 1984, à peine une semaine avant la signature du contrat Vianini, lequel représente pour les Caltagirone, après tant de tribulations, un retour en grand style sur la place des affaires romaines. En 1982, le krach du Par la suite, Ortolani sera encore inquiété pour une histoire peu claire de financement au parti socialiste italien (15 millions de dollars) qui seraient sortis des caisses de la Bafisud, mais dont personne n’a jamais pu retracer le parcours exact. D’autre part, la gestion en propre élève à nouveau l’Eglise au rang d’entité économique indépendante, ce que la législation de 1870 voulait éviter. Dans le domaine de l’immobilier, c’est le temps de l’argent facile, des capitaux à fonds perdus déversés sur l’Europe occidentale par le Plan Marshall et assortis d’une seule condition : qu’ils servent à faire front à l’avance du communisme. Roberto Calvi et son prédécesseur, un financier douteux, Michele Sindona, avaient su convaincre le prélat de diversifier les placements du Vatican à une époque, le début des années 1970, où l’économie italienne battait de l’aile. L’épisode est significatif : il montre des escrocs (capables de transformer miraculeusement, dans leurs comptes, l’essence en ’eau de lavage’) chercher (et trouver, contre rétribution) la complicité des milieux politiques avec la bénédiction (elle aussi achetée) du milieu ecclésiastique. Pour renforcer son château de cartes, il joue sur la confiance dont il bénéficie dans les milieux financiers et multiplie les comptes en banque aux Bahamas et au Luxembourg, les double de mandats fiduciaires réservés, et y fait apparaître et disparaître les capitaux qui lui servent dans ses opérations croisées. Saint-Siège, soumit ce dernier aux accords Qu’en est-il vraiment ? Les belligérants concurrent une semi-débacle réciproque et les alliés de l’Italie, qui n’étaient pas encore prêts à entrer dans la première guerre mondiale, la forcèrent à verser des réparations aux Turcs. L’ensemble de la ’pars congrua’ grève le budget italien de 310 milliards de Lires. au sein notamment de Radio Vatican, Les estimations non officielles font un état d’un trésor impressionnant : 115.000 immeubles, 9 000 écoles et plus de 4 000 hôpitaux et centres sanitaires. Un jungle, disions-nous, où un terrain peut appartenir à une communauté et la construction qui y est posée à un autre. La parabole tracée par Michele Sindona dans le firmament de la haute finance laisse entrevoir la quantité de pouvoir objectif possédé par le Vatican non pas, bien sûr, que Sindona soit à considérer comme une victime, depuis longtemps avait-il montré des dispositions pour les affaires peu claires - mais en confiant son argent à un homme d’affaires spécialisé dans la spéculation, le Vatican contribue à créer chez cet homme une ’ivresse de l’altitude’ ayant un effet explosif dans l’édifice bancaire international, précaire par nature. Dans un ouvrage paru début 1989, le grand maître de la Loge, Licio Gelli, affirme que « les secrets » de l’« assassinat de Roberto Calvi se trouvent aujourd’hui dans les coffres suisses de l’IOR ». Retournons à Sindona : nous sommes en 1976. Le juge Guidi Viola a écrit : ’L’appui au plan de sauvetage (proposé par Sindona) une véritable escroquerie à charge de la Banca d’Italia et de la communauté nationale, était fourni par de hautes personnalités politiques, en premier lieu par le premier ministre de l’époque, Giulio Andreotti.’ Andreotti, comme nous le savons, est démocrate-chrétien. La banque du Vatican possède 2 tonnes d’or. Dans ces contrées, est avant tout projetée d’image d’Epinal d’un pape polyglotte, doté d’une résistance physique à la limite de l’humain, et grand dispensateur de discours d’apaisement. ’Les biens du peuple de Dieu’, comme dit le cardinal Anastasio Ballestrero, seront plus que jamais monopolisés par une élite entretenant cette confusion où l’on voit une communauté, l’Eglise soutenue par une autre communauté (l’Italie) dont elle déclare à tous les effets ne pas faire partie. Une bonne partie du « trou » provient en effet de prêts à des sociétés panaméennes qui n’ont jamais été remboursés. Le juge chargé de l’affaire était Antonio Alibradi, déjà rencontré lors des tribulations de Michele Sindona. Il y aurait d’ailleurs dans cette banque encore un compte au nom du pape Luciani, dont le pontificat dura seulement 33 jours en 1978 sous le nom de Jean-Paul 1er…. Il servira encore de base à la constitution du premier parti politique de la péninsule, le Partito Popolare qui, après l’éclipse du fascisme, deviendra la Démocratie Chrétienne pour continuer la politique vaticane de l’opposition entre Nord et Sud de la péninsule, entre libéraux et catholiques selon le vieil adage ’diviser pour régner’qui lui permet de demeurer majoritaire au Parlement (on notera que le ’non expedit’ ou interdiction de vote imposée aux catholiques ne sera levé qu’au début de notre siècle -quand, justement, le Saint-Siège se sera doté d’une structure politique efficace à travers le Partito Popolare et que plus tard les facilités économiques consenties par le régime fasciste (premier concordat) le mettront en mesure de financer la future Démocratie-chrétienne). Une autre histoire de pouvoir : celle de Michèle Sindona . Un accord a été signé, mercredi 1er avril, entre l’État italien et le Saint-Siège. Il s’inscrit dans le cadre de ses efforts de mise aux normes internationales financières. Pour ne citer que quelques banales facilités. Le mécanisme est simple : le prix du ciment était établi sur base du coût de production de cimenteries peu rentables (et maintenues artificiellement en activité), ce qui permettait de gonfler les gains des autres entreprises, rentables celles-là. Il intronise sujet politique tout qui (comme Sindona) a acquis une parcelle de pouvoir objectif disponible à s’associer à la sienne. Le minimum vital a été fixé en 1974 : 735.000 Lire pour un curé, 2.960.000 Lires pour un évêque, et 3.150.000 Lires pour un titulaire de siège métropolitain. Une certaine odeur de revanche de la P2…. Ces états incluaient Rome elle-même et comptaient près du tiers de la péninsule italienne. Il liquidait ses actions et Ernesto Pacelli était contraint de se retirer. La soudure entre les diverses pièces du puzzle est réalisée par les francs-maçons de la P2, toujours sur la brèche. Même technique en bourse : avec l’aide de complicités dûment payées, il vend et achète des actions de ses sociétés dont la valeur réelle est nulle. Une « histoire » dans laquelle Carlo De Benedetti s’estime, selon ses propres mots, « cocu et bastonné »... Le ’trio GOC’ (Gelli-Ortolani-Calvi) est désormais affirmé. La Démocratie Chrétienne, nouveau parti du pouvoir, allait servir de’bras séculaire’ à l’Eglise en confirmant ses privilèges - non sans quelques incongruités : le statut de prince du sang et la ‘personnalité sacrée et inviolable’, niés à l’ex-famille régnante, sont accordés par la République respectivement aux cardinaux et au pape. Et au nom du profit. Sous cette réalité en apparence inoffensive, se cache en fait ce qui a été souvent dénoncé comme le premier empire immobilier de Rome. La politique économique du Vatican trouve son origine dans les changements socio-politiques du début de notre siècle : le pape venait juste de perdre les 1.300 km2 de ses territoires qui divisaient la péninsule italienne d’Est en Ouest, empêchant matériellement son unification (laquelle n’était intervenue, pour la première fois depuis le Moyen-Age, qu’en l’année 1870).

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